Connu depuis la nuit des temps ou presque, le fameux poêle Franklin a commencé à remplir les foyers strasbourgeois en plein milieu du XVIe siècle. Aujourd’hui, cet accessoire de décoration au coin de la cheminée est totalement indispensable pour un mode de vie écologique et économique. Ce qui est rentré au quotidien des Français que très tardivement en 2018. Cette description vous propose donc toutes les conditions nécessaires à l’installation d’un poêle à bois au salon.

Conditions d’installation selon la norme NF DTU 24.1

Un conduit d’évacuation des fumées est nécessaire pour installer un poêle à bois. La norme française NF DTU 24.1 constitue une démarche administrative obligatoire concernant les conduits de cheminée et divers travaux d’appareils de chauffage en France. Cette règlementation vient d’être instaurée en 2006 afin de garantir la sécurité des occupants contre d’éventuels problèmes d’intoxication au monoxyde de carbone. Les travaux réalisés avant cette année ne sont pas concernés par cette norme. Aux propriétaires et constructeurs d’aménager le conduit d’évacuation approprié pour l’appareil. Côté installation, la norme NF DTU exige suffisamment de ventilation pour les fumées, avec la surface nécessaire pour installer le poêle. Pour une norme de sécurité incendie adéquate, le poêle doit se trouver à 1,50m de tous matériaux inflammables tels que les meubles, les appareils électroménager et électronique. Les professionnels disposent de plusieurs options d’installation selon les types d’intérieurs. Et le prix d’un poêle varie entre 200 à 3000 euros selon le modèle.

Poêle à bois : les différentes étapes d’installation

Un professionnel en bâtiment installe un poêle à bois en quelques minutes. Les conditions d’installation doivent être parfaites pour atteindre une totale sécurité et consommation énergétique optimale. D’une immense villa à 3 étages à un simple living de 20m², chaque installation dépend particulièrement de l’emplacement ainsi que son conduit d’aération. Si l’intérieur dispose d’une cheminée maçonnée, cette dernière sera l’emplacement idéal. Cependant, toutes les cheminées ne sont pas réutilisables. En effet, un test d’étanchéité à la fumée doit être effectué pour garantir son été la sécurité de l’installation. Si la cheminée est trop ancienne, un tuyau en acier inoxydable est placé à l’intérieur de celle-ci, afin qu’elle soit complètement étanche. Il est d’ailleurs important d’assurer l’étanchéité, ne serait que pour le confort. Passé cette étape, les autres circuits de raccordement du poêle à bois peuvent continuer. Toutes installations démarrent avec le conduit d’évacuation à la verticale. Ensuite, il y a le conduit à la toiture dépassant un faîtage de 50 cm en moyenne.

Poêle à bois : choisir entre le modèle étanche ou non étanche

Comme les poêles à pellets, il existe deux types de poêles à bois : étanche ou non étanche. Le modèle étanche garantit l’absence d’air au salon grâce à un système d’extraction depuis l’extérieur. Ainsi, l’air frais provient de l’extérieur de la maison ou du garage ou du vide sanitaire, ce qui réduit les pertes de chaleur et optimise la combustion. Le poêle à bois non étanche par contre puise l’air comburant à l’intérieur de la maison. Pour ce deuxième modèle, le propriétaire doit nettoyer et dépoussiérer systématiquement l’intérieur pour garantir l’hygiène.

La norme d’utilisation d’un poêle à bois requiert une évacuation de gaz carbonique inférieur à 0,25 m³/kW. Tout appareil vendu en France a besoin d’une certification avant d’être commercialisé. Il est fortement recommandé d’acheter un poêle à bois certifié avant l’installation, car les assureurs et les professionnels en aménagement en auront besoin au moment voulu.