Le parquet en bois procure chaleur et noblesse à votre décoration intérieure. Ce revêtement pour le sol a aussi la particularité de se décliner en une multitude de choix. Si vous avez du mal à vous retrouver dans les divers produits proposés dans le commerce, voici les trois principaux types à retenir.

Le parquet en bois massif pour un aspect vintage

 Typique des maisons anciennes, le parquet massif chêne a été à la mode au siècle dernier. Ce revêtement a le mérite d’avoir une longévité extrême. Certains sols en bois sont encore en excellent état après une centaine d’années. Cette durabilité repose sur plusieurs paramètres. Il faudra notamment choisir une essence dure. Les variétés exotiques sont naturellement imputrescibles. Cela dit, les lames claires en teck peuvent aussi survivre dans une salle d’eau avec un traitement adéquat. Quelle que soit la provenance, le matériau noble requiert un bon entretien. En ce qui concerne l’apparence du parquet massif, les rames ont une longueur de 3 à 6 m avec une largeur pouvant atteindre 50 à 70 mm. L’épaisseur change d’un produit à l’autre, mais elle dépasse généralement les 23 mm. La fixation se fait par clous sur des lambourdes, mais le collage s’avère plus esthétique. La surface peut être huilée, vitrifiée ou tout simplement cirée.

Les parquets contrecollés en essence noble

Comme leur nom l’indique, le parquet flottant se compose de plusieurs épaisseurs. Il comprend 3 couches collées entre elles. Le haut du revêtement est souvent en bois noble pour mieux résister à l’usure. La strate du milieu équivaut à un support de parement. Les fabricants choisissent le pin ou le bouleau pour ce niveau intermédiaire. En bas du système, le contre-balancement donne la stabilité pour l’ensemble du revêtement. Dans tous les cas, le parquet stratifié contrecollé a le mérite de ne pas faire de bruit sous les pas. Cette qualité vient de l’épaisseur des lames qui atteint parfois 23 mm. La pose peut aussi se faire par des clous en plus de la glu pour bois. Cela dit, le collage devient inévitable si la pièce est réchauffée. Ce procédé assure plus de résistance aux variations de température. Une fixation dite flottante peut se faire pour des strates de faible épaisseur. Le système repose sur des clips. De toutes les manières, l’apparence luisante vient d’une bonne couche de cire, vernis ou bien avec de la peinture.

Le revêtement stratifié

La différence du parquet stratifié repose sur sa structure. Il s’agit d’un revêtement en aggloméré. L’essence ne compte plus puisque le système peut comprendre plusieurs variétés. Parfois, la surface est tapissée de papier ou de PVC qui imite l’apparence de la boiserie. Dans tous les cas, une résine protectrice sert de couche d’usure. Les sols stratifiés reprennent même la texture et le relief du bois exotique. Les lames ont une largeur moyenne de 20 cm, mais l’épaisseur reste relativement faible. Toutefois, le coût de ce revêtement et la facilité d’installation constituent ses deux principaux avantages. En effet, un système autobloquant et des rainures rendent l’assemblage particulièrement simple. La pose doit être flottante.